L'histoire n'est pas une discipline ésotérique et sa méthode relève d'abord du gros bon sens. Lorsqu'on a suffisamment travaillé, on peut donc très bien être autodidacte et parvenir à des résultats satisfaisants (surtout lorsqu'on traite des quelques questions où se sont imposés, par les mécanismes propres de la recherche universitaire, de faux consensus). Pio Moa a vu les archives et il connaît la bibliographie. Dès lors, il mérite d'être discuté comme historien.
En tout état de cause, ce qu'il dit est infiniment moins grotesque que ce qu'écrivent des historiens professionnels installés comme Paul Preston ou Angel Viñas, entre autres. Ses conclusions vont tout à fait dans le sens de ce qu'écrit par ailleurs Stanley Payne, par exemple, qui est un historien de métier dont la carrière académique est au-dessus de tout soupçon, ou encore des travaux du chanoine Angel David Martin Rubio, doyen du chapitre cathédral de Coria.
Et pour ma part, je ne louerai jamais Bernanos pour ses prises de position de fait en faveur des rouges qui ont commencé à assassiner, à incendier et à torturer bien avant le 18 juillet 1936. Ortega y Gasset, qui n'était pourtant pas un fanatique de Franco, n'avait d'ailleurs pas de mots assez durs pour ces intellectuels étrangers qui pontifiaient en faveur du Front populaire et contre le camp national.
Peregrinus
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