En 2003,un militant d'extrême-gauche espagnol, cofondateur du groupement maoiste GRAPO, ayant eu à ce titre accès à la documentation du parti socialo-communiste espagnol PSOE, jetait un pavé dans la mare en publiant en Espagne Mythes de la guerre civile. S'appuyant sur cette documentation historique il y expose que "La guerre civile qui embrasa l'Espagne de 1936 à 1939 fut volontairement recherchée dès 1931 par la frange radicale de la gauche espagnole pour promouvoir la révolution." et "il en déduisait la responsabilité univoque et accablante de son propre camp dans le déclenchement de la guerre."
L'ouvrage qui s'est vendu à 300 000 exemplaires en Espagne où il a déclenché une sorte de tempête, est traduit en français depuis le mois de mars. Il y a un long article dans le dernier numéro du Figaro histoire, retranscrit sur le site du Figaro.
L'auteur du livre dénonce en passant le rôle joué par d'éminents catholiques français pour diffuser la légende de la culpabiliité des "nationalistes" dans le déclenchement et la barbarie dans la guerre.
Extrait : "Quelques années plus tard, à l'approche de 1996, anniversaire du déclenchement de la guerre civile, je me suis mis à l'étudier de près, principalement dans les archives du PSOE. Il m'est alors apparu que la gauche avait organisé la guerre et que tout ce qui avait été écrit sur ce conflit était… faux.
Cette découverte a-t-elle représenté un choc ?
Assurément ! J'ai donc écrit Los orígenes de la Guerra Civil española (Les origines de la guerre civile espagnole). Je me suis rendu compte alors que la gauche était incapable de soutenir un débat sur ce thème. Sa politique consistait à la fois à ignorer les objections et à m'empêcher de parler, ce qui se traduisit plus généralement en 2007 par la « loi sur la mémoire historique ». Celle-ci établit que le Front populaire, c'est-à-dire l'alliance de la gauche, généralement favorable à Moscou, et des séparatistes catalans et basques, constitue le camp du bien, et que ses adversaires, les nationaux, et tout ce qui les représente (statues, inscriptions, souvenirs publics) doivent disparaître. Cette loi reprend exactement la propagande du Front populaire, qui fut à l'époque diffusée à l'étranger par la droite et par d'éminents catholiques comme Jacques Maritain ou Georges Bernanos. On parla ainsi de « camp républicain » pour désigner le Front populaire, affirmant de ce fait que la République avait disparu à la suite du coup d'État franquiste. En réalité, la République a été détruite par le Front populaire en deux étapes. D'abord lors de l'insurrection d'octobre 1934, ensuite par la falsification des élections de février 1936. Il s'agit de deux coups d'État qui ont conduit à la mise en place d'un régime de terreur."
On peut trouver dans wikipedia un article exposant l'histoire de la parution de ce livre et les conséquences face à l'historiographie officielle.
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