Dans sa comparaison odieuse entre certains comportements et celui des fidèles traditionnels.
Cela soulève la question du scandale ecclésial: nous n'en sommes plus à des textes qui prétendent guider les fidèles vers le Salut, mais tout simplement dans des documents couperets qui visent à se venger d'eux; à se venger de leur dynamisme et du fait qu'ils "marchent".
La lettre d'accompagnement du Motu proprio de juillet dernier est véritablement rude et se place dans une optique de règlement de compte: il faut tuer certains fidèles parce que le Pontificat actuel est bien secoué et débouche sur des échecs. Le Motu Proprio ne prend aucune peine à donner des justifications ecclésiologique et théologiques: je ne lis rien de très fouillé, mais des accusations et des préjugés que les plumes de ce document pontifical ont accumulés. Comme si pour détruire, il fallait bâcler. On peut penser ce que l'on veut des textes de Jean-Paul II et de Benoit XVI, mais ils donnaient l'impression d'être posés et réfléchis. Dans les années 60, les novateurs étaient rudes, mais avaient de bonnes intentions et n'étaient pas (encore) cyniques et blasés par ce qui n'avait pas encore produit des échecs. Là, ils le sont et ne prennent plus de gants dans un univers où la plupart des fidèles ne pratiquent plus.
Je pense que la question du "scandale" au sommet est posé et qu'il sera urgent d'y répondre. Parce que l'exercice à la fois fantaisiste et fanatique des fonctions dont le but est de paître le troupeau est quand même un gros problème.
Mais je pose une question: n'y-a-t-il pas un côté "fictif" dans certaine attaques, car l'accueil épiscopal des deux pèlerinages de Pentecôte prouve quand même que quelque chose a changé ?
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