tradie donnent au denier de l'Eglise, du culte ou machin chose ?
Je ne crois pas.
Et on ne donne pas à sa paroisse territoriale si on va ailleurs.
J'aimerais un jour qu'on m'explique le fameux pot commun. Les églises ou chapelles traditionnelles diocésaines : quand un fidèle demande une messe ou donne à la quête ou au denier, l'évêché a-t-il connaissance de ces chiffres ? Souvent les églises tradies ne sont pas autonomes du point de vue financiers ou ne le sont que depuis peu (un peu comme les registres de baptême...). Je ne sais.
Des évêques lucides se sont réunis il y a deux ou trois ans près de Châlons pour réfléchir au nerf de la guerre d'ici vingt ans. Ils ont raison. Quand on voit comment est bradé parfois le patrimoine diocésain accumulé patiemment ou comment on fabrique des affiches en couleur immonde pour les synodes, comment on imprime en masse des tracts du denier qui ne serviront jamais ! Les économes diocésains véreux ou incapables sont aussi légions. La Croix n'a jamais trop enquêté sur les suites des affaires judiciaires. Je suis nul en gestion, ce qui me donne des chances pour être évêque ici et là. Certains ont des connaissances, je sais (le Père Minnerath était même docteur en gestion !).
Il en est de l'Eglise comme de votre république. Il y a de l'argent, mais on ne peut avoir un ralentisseur dans sa rue pour sauver les enfants ou certains presbytères sont indignes dans leur aspect matériel. Des évêques ont embauché des laïcs pour quel profit ? Et ils ont cette masse salariale sur le dos. Et le copinage dans le recrutement... Ma fille a une licence de psycho et elle n'a pas de boulot. On ne pourrait pas l'embaucher pour la pastorale des enfants ? Ce fut fait. La miss n'était pas croyante, mais on lui demandait de coordonner et de naviguer dans le diocèse. Véridique. La prochaine fois, faudra prendre une musulmane ou une libre penseuse...
Je ne supporte pas quand j'entends dire, dans tous les milieux, que la Providence viendra nous aider dans tel projet !
Les synodes que j'ai pu lire, ne tapent jamais sur le père évêque (mais sur les prêtres, oui !) et ne demandent jamais une transparence sur les comptes, les choix financiers.
On a connu des curés roses qui vomissaient le bourgeois le dimanche dans leur homélie, mais qui venaient tout de même manger dans le salon du notaire le dimanche ou dans sa maison de campagne. Ces curés n'allaient pas en HLM ou n'ouvraient pas une boîte de raviolis. Ils appréciaient la caille sur canapé et le Chambertin, mais l'essentiel était que leur coeur soit à gauche, tandis que le portefeuille providentiel était souvent à droite.
Il en est du denier comme des demandes de messe. Pratique abandonnée depuis belle lurette chez les moins de 70 ans. Je ne travaille pas pour financer la moindre affiche de synode ou le moindre bouquin acheté par le diocèse pour son centre d'étude à la gomme dans lequel personne ne va.
Pour prouver combien "nous" (Gaspard et moi au moins) sommes malhonnêtes. Si vous m'aviez donné ces chiffres la semaine dernière, j'eusse dit que c'était dommage pour ce beau diocèse et cet évêque aussi bienveillant que discret.
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