Ou ... pas du tout ?
Le chiffre des 330 000 victimes est pour le moins contestable et discutable, il vaut largement mieux rester sur le nombre avéré de plaintes que des estimations sondagières faites sans le moindre redressement.
Ceci posé, le caractère institutionnel, systémique peut s'entendre de multiples façons. On peut penser à l'identité de groupe des clercs, leur esprit de corps ou l'inertie de la machine. Les évêques ne sont pas responsables de ces phénomènes.
En revanche, s'il est avéré qu'il a déplacé des prêtres qui ont récidivé, sans prévenir personne, là, OK, une sanction peut s'envisager, mais par défaut, sans connaître sa politique précise sur le sujet, sans exemples, ça me semble davantage une attaque gratuite plus qu'autre chose. Pour rappel, il y avait la commission Christnacht qui s'occupait de ces cas et donnait des préconisations. S'il a suivi les préconisations de cette commission dans le cas des prêtres condamnés dans son diocèse, personne ne peut rien lui reprocher. En revanche, s'il a camouflé des choses, là, oui, ça se comprend.
On peut comprendre le terme "systémique", "institutionnel" de multiples façons et en psychothérapie, on sait bien que s'il y a un système qui commet des fautes, ce n'est pas forcément la faute du chef de ce système. Exactement ce que la gauche a l'air d'oublier dans cette affaire.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !