Ne fait pas forcément adhérer à la vérité. C'est la vérité qui plait et qui réjouit d'ailleurs, le mensonge est ennuyeux.
La réfutation du bouleversement qu'a été le novus ordo que vous citez, ne s'appuie que sur le canon 1. Or il y a quatre canons dans le novus ordo.
L'Église s'est donc trompée depuis le XVIème siècle en condamnant les protestants? Il fallait donc leur tendre la main ? "La cène est une synaxe sacrée."
Sur l'aspect flou du novus ordo qui s'accommode à travers ses canons "très bien" des théologies complétement catholique et complétement protestante, il y a un passage de l'évangile qui siérait parfaitement à ceux qui ont fait cette réforme: « Contentez-vous de dire : Cela est, cela est, ou cela n’est pas, cela n’est pas, ce qui est de plus vient du mal;" Notre Seigneur au sujet des serments St Matthieu V 36 .
Voici les commentaires des Pères (Chaîne d'or):
"Raban. Après avoir prohibé le serment, il nous enseigne comment nous devons nous exprimer : « Que votre discours soit : Cela est, cela est, cela n’est pas, cela n’est pas ; » c’est-à-dire, il suffit de dire d’une chose qui est, cela est ; et cela n’est pas, d’une chose qui n’est pas. Peut-être l’affirmation et la négation sont-elles répétées ici deux fois pour nous apprendre à prouver par nos oeuvres la vérité de ce que notre bouche affirme, et à ne point confirmer par nos actes ce que nos paroles auraient nié. — S. Hil. (Can. 4.) Ou bien encore, il n’est nul besoin de serment pour ceux qui vivent dans la simplicité de la foi, car avec eux, ce qui est est toujours vrai et ce qui ne l’est pas ne l’est pas, et ainsi tout en eux, parole et action est dans la vérité.
S. Jérôme. La vérité évangélique n’admet donc pas de serment, puisque toute parole d’un chrétien équivaut à un serment. — S. Augustin. (serm. sur la mont.) Aussi celui qui comprend que la vérité seule ne suffit pas pour légitimer l’usage du serment, s’il n’est d’ailleurs nécessaire, doit s’imposer un frein pour n’y recourir que dans le cas de nécessité, lorsqu’il voit par exemple des hommes peu disposés à croire des choses qui leur sont utiles, si on ne les affirme sous le serment. Ce qui est bien, ce qui est désirable est exprimé par ces mots : « Contentez-vous de dire : Cela est, cela est, ou cela n’est pas, cela n’est pas, ce qui est de plus vient du mal;" c’est-à-dire que la nécessité où vous êtes de jurer vient de la faiblesse de ceux que vous voulez persuader, faiblesse qui est un mal. Aussi le Sauveur ne dit pas : « Ce qui est au delà est mal, » car vous ne faites point mal en faisant usage du serment pour persuader à un autre ce qu’il lui importe de savoir, mais « cela vient du mal, » c’est-à-dire de la mauvaise disposition de cet homme dont la faiblesse vous force de recourir au serment. » — S. Chrys. (hom. 12). Ou bien cela vient du mal, c’est-à-dire de l’infirmité de ceux à qui la loi permet de jurer. En s’exprimant de la sorte, Notre-Seigneur ne dit pas que la loi ancienne est l’oeuvre du démon, mais il nous fait passer de l’état ancien si imparfait à une nouveauté bien plus parfaite."
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