le sens de votre propos.
Et les cartes et données que vous indiquez sont très intéressantes.
Mais il me semble que la dynamique des évolutions en cours, est aussi importante qu'un constat plat fondé sur des données objectives.
Quelques précisions pour que nous nous comprenions bien :
En France, on glisse bien vers une décentralisation de plus en plus prononcée, et non l'inverse (création des régions, intercommunalités aux compétences renforcées au fur et à mesure). Il s'agit bien d'un mouvement du haut vers le bas. Une forme de détricotage, quoi qu'on en dise.
Dans l'Eglise, même si les choses ne sont pas comparables en tous points, les évêques étaient un peu les seigneurs de leurs diocèses, et les curés, maîtres de leurs paroisses. Les obligations de monter des conseils ou commissions avec d'autres prêtres ou des laïcs qui gravitent désormais autour d'eux sont récentes.
Quant à Rome, si la centralité du Pape a prospéré avec le temps, c'est bien depuis le Concile Vatican II que les conférences épiscopales ont été créées (décret de 1965), offrant ainsi, quelques années plus tard, aux évêques allemands ou d'autres, un cadre officiel pour contester légitimement. Il est permis à ces conférences d'adapter aussi certaines normes, notamment liturgiques.
Dans tous les cas, on crée des structures supplémentaires, voulues et pensées comme étant plus adaptées... mais pouvant servir de contrepoids aux pouvoirs centraux.
C'est dans ces marmites-là que macèrent les ingrédients des dissidences.
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