que "Rome" a autorisé les institutions "Ecclesia Dei". Sans ces sacres, jamais elles n'auraient été reconnues.
J'attire aussi votre attention sur le fait que les excommunications ont été levées.
Je vous rappelle encore que le sacre avec mandat du pape n'a pas toujours existé dans l'Eglise et qu'il s'agit d'une loi ecclésiastique, une loi humaine et non d'une loi divine. On peut donc ne pas la respecter en cas de nécessité, nécessité prévue par le droit canon !
Enfin, le mandat du pape est le plus souvent purement théorique, puisque ce sont des bureaux qui décident des nominations épiscopales que le pape signe sans connaître les impétrants. Le plus souvent il s'agit de pures cooptations décidées au sein des noyaux dirigeants des conférences épiscopales que l'on soumet à Rome et au pape pour la forme.
Il arrive aussi, comme ce fut le cas en Autriche avec Benoît XVI, que la conférence épiscopale s'oppose de manière véhémente à la nomination d'un évêque, nomination à laquelle le pape doit finalement renoncer !
Dans l'affaire qui nous intéresse, Rome s'était engagé à accepter la nomination d'un évêque, puis repoussait sans arrêt cette nomination, ne respectant pas sa parole et sa signature. Il n'y avait aucune raison de refuser cette nomination, Mgr Lefebvre ne faisant rien d'autre que ce qu'il avait toujours fait, en Afrique notamment et qui lui avait valu les félicitations de Pie XII !