Si je suis bien vos textes de référence, et je vous cite : "il n'y a pas de magistère faillible". Tout acte, pensée, hoquet, tweet du Souverain Pontife bénéficie d'une assistance certaine du Saint Esprit de la minute de son élection à la fin de son pontificat [ 'magistère irréformable [ou immuable]', 'autorité vivante et infaillible' sont des expressions de Pie IX au début de son pontificat (plus de 20 ans avant Vatican I)] (je vous cite encore).
Bien que s'est-il donc passé quand le pape Sixte Quint, au magistère authentique irréformable, a promulgué en 1590 son édition de la Bible (Vulgate) révisée, mais que son successeur Clément VIII, au magistère authentique irréformable a fait retirer cette bible et l'a fait mettre au pilon et interdit absolument d'en faire usage car elle était bourrée d'erreurs ? Il a promulgué en 1592 sa version dite sixto-clémentine.
Voici moins de dix ans certes que je vous ai soumis ce cas pratique très concret mais, à ce jour, je n'ai pas reçu de réponse autre que des citations de votre corpus qui ne donnent pas d'éclairage.
A moins que "immuable" et "irréformable" soient des mots voulant dire autre chose que la définition usuelle pour vous ? Le contraire même ?
"immuable" voudrait dire réformable, périssable, qu'on peut changer au bout de deux ans ou moins ?
J'essaie de comprendre votre vision à partir du réel, de ce cas très concret de 1590-1592.
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