Ledit article a été publié sous le mandat de Mgr Fellay, à un moment où nul ne pouvait présager du résultat des élections. Quant à deviser sur ce que l'abbé Pagliarani fera au cours des années qui viennent, je pense qu'il faut relativiser les mouvements d'hommes. Tant Mgr Fellay que l'abbé Pagliarani dépendent de l'institution qu'ils gouvernent. Le premier ne pouvait pas se mettre à célébrer la nouvelle messe, comme il ne pouvait rompre les relations avec Rome. Le second ne pourra pas non plus changer en profondeur la donne.
Il y a tout un équilibre qui existe, des aspirations à prendre en compte, un bon sens des fidèles qui se jauge. Si demain, la nécessité de régulariser la situation parce que plus aucune condition dirimante n'est demandée et que la solution canonique est solide, les supérieurs prendront les décisions qui s'imposent. Sinon, il vont vite voir que les fidèles ne suivent plus.
Sur la question de la mouvance Ecclesia Dei, l'abbé Pagliarani a été en poste en Italie, en Asie, en Argentine, des zones où la question ne revêt pas toute l'ampleur qu'elle prend en France. Il faudrait néanmoins l'interroger à ce sujet.