Dommage que ce moine n'applique pas la morale qu'il prêche !
Je le cite :
Quand, dans l’Église de France, acceptera-t-on, enfin, qu’il y ait de nombreux courants et de nombreux styles ? Quand cessera-t-on de jeter l’anathème sur ceux qui n’ont pas la même sensibilité ou pratique liturgique ?
Qu'il retire le "ad duritiam cordis" et je croirai à sa sincérité.
Par ailleurs, l'argument selon lequel Jésus a célébré face aux Apôtres ne vaut rien : le rite de l'institution d'un sacrement n'est pas celui de sa célébration. Jésus à la dernière cène parlait à ses Apôtres, le prêtre à la messe parle à Dieu le Père, Lui redisant ce que Jésus a dit et fait, et le refaisant parce que Jésus l'a commandé : c'est tout différent.
En plus, si l'on lit bien les rubriques, il n'y a pas de la part de l'autorité ecclésiastique une volonté que tous concélèbrent à la messe chrismale : l'Eglise se méfie des "concélébrations monstres" ; il est simplement recommandé que cette messe soit concélébrée et que parmi les concélébrants tous les doyennés soient représentés.
Ce que je regrette avec lui c'est l'hostilité au nouveau missel. Mais je pense qu'il y a de la place dans l'Eglise et pour ceux qui aiment le nouveau et pour ceux qui aiment l'ancien. C'est pourquoi je regrette l'hostilité à l'ancien missel, telle qu'on la trouve dans cet article.
Je suis persuadé que l'ancien missel est un merveilleux moyen de sanctification, mais je fais quotidiennement l'expérience que le nouveau l'est aussi. Cela est vrai si l'un comme l'autre sont dits suivant leurs règles respectives et l'esprit de ces règles.
J'ajoute que je suis un adepte de la célébration en latin tourné vers Dieu seul.
Votre dévoué Paterculus
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