Cet article est un condensé de sottises, et il n'est nul besoin d'être spécialiste en liturgie pour s'en rendre compte. D'ailleurs, ce qu'il dit dessert la messe Paul VI.
La célébration orientée est la forme normale de la célébration de l'Eucharistie dans l'Eglise depuis les débuts de son histoire. Dire que le Christ n'a pas célébré dos à ses disciples est une aberration: il n'avait pas à se tourner vers Dieu, puisqu'il était Dieu... et d'ailleurs la célébration orientée ne signifie pas tourner le dos à qui que ce soit. La célébration face au peuple ne correspond à rien dans l'histoire du christianisme; elle est inconnue chez les chrétiens orientaux (sauf chez ceux qui ont subi une influence protestante... par le biais de leur allégeance au catholicisme, ce qui est un comble); elle n'est apparue qu'à l'époque moderne via le protestantisme et, contrairement à ce que l'on raconte, ne signifie théologiquement strictement rien, ou si elle signifie quelque chose, c'est quelque chose qui ne correspond pas à la conception catholique de la Messe.
Pas besoin d'être grand théologien ni grand sociologue pour savoir qu'aujourd'hui où la plupart des messes sont dites en vernaculaire, les fidèles n'ont jamais aussi mal compris le véritable sens de la liturgie et de l'Eucharistie.
On ne comprendra jamais rien à la réforme liturgique qui a suivi le Concile si on ne comprend pas qu'elle fut une réforme complexe traversée de courants contradictoires, certains allant dans le sens d'un réel retour à la Tradition, d'autres dans le sens de la rupture moderne. En gros, la réforme liturgique fût à la fois Bouyer et Bugnini. Rien n'est simple.
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