Je suis parfaitement de votre avis, cher Lycobates : je tenais simplement à souligner que dans l'ordre pratique il faut tenir pour matière douteuse un saint-chrême fabriqué sans baume quand bien même toutes les autres conditions soient réunies.
Cela une fois établi, une deuxième question se présente : quels sont les essences dont la sève peut validement constituer le baume ?
La réponse à cette question est donnée par Benoît XIV (et - à l'attention de M. d'André - pas seulement par Prospero Lambertini !) dans sa passionnante encyclique Ex quo primum du 1 mars 1756. En gros, là où le vrai baume est difficile à obtenir, on peut utiliser d'autres succi ou liquores naturellement parfumés provenant d'arbres ou arbustes et communément connus sous le nom de baume. Quand j'ai dû une fois en procurer j'ai pris le myroxylon ou baume de Pérou.
Cette encyclique se trouve dans les Fontes, Vol. II.
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