De retour de la messe de ce matin, je vais m’appuyer sur les lectures du jour (rite ordinaire) afin de porter un éclaircissement.


Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,16-25.
Frères, je vous le dis : vivez sous la conduite de l’Esprit de Dieu ; alors vous n’obéirez pas aux tendances égoïstes de la chair.
Car les tendances de la chair s'opposent à l'esprit, et les tendances de l'esprit s'opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire ce que vous voudriez.
Mais en vous laissant conduire par l'Esprit, vous n'êtes plus sujets de la Loi.
On sait bien à quelles actions mène la chair : débauche, impureté, obscénité, idolâtrie, sorcellerie, haines, querelles, jalousie, colère, envie, divisions, sectarisme, rivalités, beuveries, gloutonnerie et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l'ai déjà fait : ceux qui agissent de cette manière ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu.
Mais voici ce que produit l'Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maîtrise de soi. Face à tout cela, il n'y a plus de loi qui tienne.
Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses tendances égoïstes.
Puisque l'Esprit nous fait vivre, laissons-nous conduire par l'Esprit.



Dans mes précédents messages, je parlai d’amour, comme dans cette lettre de saint Paul, cela réconforte donc ma pensée première, et, pour expliquer aussi l’importance de la vie par l’esprit, celui qui nous aide à demeurer dans l’amour.
En effet, par l’esprit, toute critique envers son prochain n’existe plus, même s’il y a encore tentations pour nous faire tomber.

A force de se critiquer les uns les autres, nous donnons priorité à la chair, et Dieu peut nous faire sentir le poids de ce péché par tant de coups donnés à ses enfants, par ce manque d’amour fraternel. Ces ténèbres nous écrasent, mais avant cela, nous blessons le cœur de Dieu.

La vie par l’esprit nous met dans l’inertie notamment devant toute tentation de critique envers notre prochain, puisque dans notre cœur demeurent uniquement des choses positives (lumière) et non négatives (ténèbres) envers lui. Nous sommes donc devenus miséricordieux au lieu d’être juge comme nous l’étions.

Ayant cette connaissance, je vais donc naturellement vers mon prochain afin de l’inviter à cette lumière.
Ce qui compte ce n’est pas de répondre à la tentation d’orgueil de croire qu’on sait mieux que n’importe qui, non, bien au contraire, c’est tout simplement donner aux autres ce que Dieu nous donne : « Vous les spirituels, redressez-le » (Gal 6, 1).
En effet, un jour, à mon accompagnateur spirituel, je lui avais avoué penser que j’avais de l’orgueil de conseiller mon prochain, notamment par des choses spirituelles. Il m’a répondu : « Ce qui compte c’est de donner aux autres ce que Dieu nous donne », comme je viens de le dire plus haut.


Parce qu’aussi, je vois mon frère dans les ténèbres, je n’aspire qu’à la lumière pour lui, ainsi, je l’invite à reprendre le chemin de cette lumière : « Celui qui aime son frère demeure dans la lumière » (1 Jn 2, 10).

Effectivement, j’ai dit hier :

Je pense que vous devriez prendre conseils auprès d'un accompagnateur spirituel, ou si c'est déjà fait, vous ne lui avez pas tout dit, sinon il vous aurait corrigé, car la critique ferme le cœur alors que l'amour l'ouvre sans cesse.

Ce n’était donc pas une accusation, de l’orgueil… mais une lumière pour une prise de conscience que les ténèbres sont dans le cœur et détruisent la force de la lumière qui est en lui.


Lorsque l’on médite ces mots :
« … est mort et a été enseveli. Le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux Cieux, est assis à la droite de Dieu le Père… »
Il y a une force et une dynamique qui portent à la lumière, et également à la force de l’esprit pour nos âmes lorsqu’elles sont dans les ténèbres.
C’est ce combat contre les ténèbres que nous devons sans cesse mener, aussi, je m’efforce d’éclairer mon prochain lorsque je le vois en danger.

Nous sommes la lumière du monde (Matt 5, 14), nous ne sommes donc pas faits pour les ténèbres.
Et de voir toutes ces critiques, sans cesse sur ce Forum, envers d’autres membres de l’Eglise, je fais de mon possible pour que ces critiques, dues à la chair qui a répondu aux tentations des ténèbres, cessent.



Vous me dites :

Vous lisez dans les cœurs, vous conseillez

Eh bien je rends grâce à Dieu ! Merci à vous, ainsi on se rend compte de sa Gloire et nous pouvons tous Le remercier...



Je sens (depuis longtemps) également des blessures dans les coeurs visibles dans les discours parce que j’ai dit :

En parlant de sentimentalisme, un cœur n'éprouve-t-il pas des sentiments ?
Parce qu'à vous lire, il faudrait se refuser à entendre, lire ou prononcer le mot "amour".
Mais pourquoi avoir tant peur de ce mot "amour" ? Pourquoi ?

Et effectivement, après, on me l’a confirmé ici.
Tant que ces blessures, concernant l'amour, ne seront pas guéries (c'est posssible en le demandant à Notre-Seigneur Jésus-Christ de venir les guérir), l'amour véritable envers Dieu, soi-même et les autres ne sera possible, ne pourra grandir ni s'épanouir.


Si les âmes avaient de bons conseils spirituels durant l’accompagnement spirituel (qui est indispensable pour grandir dans la foi), ces critiques envers le prochain entre les membres de l’Eglise n’existeraient pas.
Effectivement, ces critiques sont depuis longtemps sur ce forum, et s’il y avait accompagnement spirituel (à moins qu'il existe, mais que l'âme se refuse à l'amour), ou tout du moins bien fait, ces critiquent auraient cessées.
Mais au contraire, elles continuent. D’où mes conseils, notamment spirituels.



Mais la loi est spirituelle (Rom 7, 14), alors pourquoi ne pas parler de choses spirituelles ? Alors que Dieu nous dit aussi : « Portez-vous vers le pur lait spirituel ( Pi 2, 2).

Ce sont les choses spirituelles qui nous aident à grandir dans la perfection, et à nous diriger vers la sainteté que je nous souhaite à tous.

La fausse humilité me dirait de me taire, de rester à genoux comme une statue, mais ma foi, mon amour pour mon prochain, et mon combat envers les ténèbres, font que je ne peux me taire.
La lumière et la force qui est en tous ne demandent qu’à vivre et à agir. Nous sommes tous capables de grandes choses (j’imagine d’autant plus pour des personnes intelligentes et instruites comme des avocats…), nous valons mieux que les ténèbres puisque nous sommes lumière (Matt 5, 14). Et je réponds simplement à ce que j’ai dans le cœur et qui demeure.

« Portez-vous vers le lait spirituel (1 Pi 2, 2)
« Aspirez aussi aux dons spirituels (1 Co 14, 1-12)
Amen.

Sainte Pentecôte à tous.

En union de prière fraternelle
Véronique

     

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