Plutôt que de critiquer tout et rien, il vaut mieux prier pour que les membres de l'Eglise soient à la hauteur de la volonté divine.
Trop de membres de l'Eglise se critiquent entre eux, et n'importe quel sujet est bon à prendre pourvu qu'on ait quelques reproches à faire à nos frères.
Le plasir de critiquer, éprouver le besoin de le faire systématiquement. Voilà ce que je constate malheureusement trop souvent.
C'est terrible d'en arriver là, alors que Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la Croix n'a fait aucune critique, même au mauvais larron, mais au contraire à continuer à aimer et à avoir confiance en l'amour et la puissance du Père.

"Regardez ! Comme c'est bon et paisible d'habiter en frères tous ensemble." Psaumes 133, 1
nous dit Dieu. Alors, pourquoi vouloir le contraire ?
Effectivement, plus nous aimons, plus l'amour est notre respiration, et plus Dieu nous exauce.

Le coeur de Notre-Seigneur Jésus-Christ d'où est sortie l'Eglise n'est pas divisé.
Le diviseur, Satan, fait tout pour que les membres de l'Eglise le soient.

Comme je viens de le dire à Mr Parfu, Notre-Seigneur Jésus-Christ a tendu la main à une grande pécheresse, sans aucun reproche.
Nous avons l'image de l'attitude a avoir envers tous pécheurs, envers nous en premier.

Envers le bon larron, notamment, Dieu triomphait dans l'héroïsme discret de la patience, de l'amour, de la mortification, de la souffrance, du silence... portant tout dans la prière au lieu de gémir même du bout des lèvres pour un reproche à celui qui ne faisait pas la volonté du Père.
Lorsque Dieu nous met en lumière devant nos péchés, Il ne nous reproche rien, c'est uniquement une invitation à nous repentir et à devenir meilleur. Libre à nous de répondre à cet appel.

Même si nous ne sommes pas d'accord avec les faits d'un tel, même si nous éprouvons une énorme colère en nous, et qu'en la faisant exploser nous penserions défendre Dieu : nous ne ferions pas comme les saints à tout vivre intérieurement dans le silence, la tristesse, l'obéissance à l'imition de Dieu sur la Croix, à unir leurs souffrances à celles de Dieu et à offrir et ce, toujours dans le silence. L'espérance porte tout et l'amour la dynamise.
Voilà ce qui porte du fruit, beaucoup de fruits, et, nous mettant en même temps à la patience de Dieu et au temps de Dieu qui ne sont pas les nôtres, nous répondons à l'amour et non à la révolte, et nous ne répondons surtout pas à la volonté des ténèbres qui font tout pour que les membres de l'Eglise se déchirent les uns à travers les autres.

Un jour, j'ai parlé à l'Evêque de mon diocèse de différentes choses qui me dérangeaient dans ma paroisse. Il m'a dit : "Aimer comme Dieu aime".
cela m'a servi de leçon, et remonte à plusieurs années, depuis je médite souvent cette phrase et Dieu n'a pas manqué de me corriger sur bien des défauts, et bien des fois, surtout celui de ne voir que le mal envers mon prochain que l'amour par lequel il a été créé, et pour lequel il est fait.
Par cette phrase Dieu nous appelle également à vivre tout en L'imitant durant Sa Passion d'amour.

Effectivement, le silence, et, en offrant nos souffrances pour la conversion des âmes, cela porte plus de fruits que la critique, elle, nous dirige directement en Enfer.
La perfection de l'amour qu'est Dieu est bien loin de ce que nous pouvons imaginer. Le cheminement spirituel nous le proposé et possible à tous.

Fraternellement
Véronique

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