Il est vrai que l'inversion des fins n'est pas affirmée (cela aurait été trop gros) mais, par la perte de clarté que vous même soulignez, le Concile permet une telle inversion, constatée aujourd'hui chez tous les prêtres que j'ai pu croiser hors de la Tradition. (et le manque de clarté n'est il pas le critère que nous donne saint Pie X pour reconnaître le modernisme?)
Dans son commentaire du Canon 1055 du nouveau Code (cité dans mont post précédent), Roger Paralieu ne s'y est pas trompé:
"Ceci suppose un changement radical avec la doctrine enseignée jusqu'à Vatican II, où l'on établissait une hiérarchie des fins du mariage... (...) Le Concile s'est refusé à établir cette hiérarchie; le texte du code est la conséquence de cette position conciliaire (...) Cette fin objective du mariage ne prétend pas établir une priorité entre les fins."(in Guide pratique du code de droit canonique,notes pastorales. Préface du cardinal Roger Etchegaray, p.316)
Lui et le cardinal se contentent d'observer ce "changement radical".
Pour ma part, je m'en afflige, préférant la clarté de Pie XII:
"La vérité est que le mariage, comme institution de la nature, en vertu de la volonté du Créateur, a pour fin première et intime, non pas le perfectionnement personnel des époux mais la procréation et l'éducation de la nouvelle vie. Les autres fins, elles aussi voulues certainement par la nature, ne sont pas au même rang que la première (...) puisqu'elle lui sont entièrement subordonnées".
Que Dieu veuille bien avoir pitié de ses fidèles, en leur donnant à nouveau des papes qui parlent clairement, s'inspirent de la volonté du Créateur et du droit naturel, au lieu d'aller s'abreuver aux sources polluées du modernisme, en reproduisant les théories des esprits infatués de nos "modernes" théologiens.
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