Et probablement le plus tiré par les cheveux (même si je ne suis pas prêtre et je ne connais pas absolument le profil de ceux qui viendraient solliciter de telles bénédictions), à savoir :
1) un couple de divorcés hétérosexuels
2) demandant une bénédiction lors d'un grand pèlerinage
3) pour surmonter des difficultés matérielles (pas de travail ni de maison) et physiques (malades)
Vu comme ça...
Enfin, je ne crois pas que l'on puisse se contenter de dire "Délivre-les de tout ce qui contredit ton Évangile et donne-leur de vivre selon ta volonté". Cela me fait penser aux prêtres qui, une fois la confession entendue, ne font pas de catéchèse pour expliquer en quoi les péchés confessés sont mauvais et partent du principe soit que le pénitent (ou ici, le couple) est formé théologiquement au point de pouvoir se faire lui-même un débriefing de sa confession ; soit une confiance totale dans la puissance de la grâce (bon point !), même si la prudence suppose, quand même, de pousser celui qui reçoit l'absolution à collaborer à la grâce...
Bref, ce document, par son style louvoyant marque une rupture radicale de style et de fond avec la clarté doctrinale habituelle de la DDF.
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