Par contre, si ma mémoire est bonne, à Rome aussi bien qu'à Paris, les rares professeurs qui prononçaient des phrases en latin utilisaient uniquement la prononciation "romaine", très proche de la prononciation italienne. La prononciation "française" est celle du 18° siècle, avec le us prononcé üs, et le -um prononcé om (comme dans referendom) : "dominuss vobiscom". Mais là, c'est la prononciation dite "restituée", où on prononce "kiuitas" là où j'ai l'habitude de "tchivitas" par exemple. Prononciation supposée des premiers siècles du latin. Mais la prononciation tardive n'est pas plus méprisable que la prononciation du français de Charles de Gaulle n'est inférieure à celle Rabelais ou de François 1er. Et cette prononciation tardive est celle qui est utilisée à la Messe et pour le chant grégorien.
C'est sûr, mais nous parlions du contexte académique (voir la question initiale de Leopardi), qui part du latin classique, pas d'abord de l'usage (et de la prononciation) du latin dans la liturgie et dans le métier ecclésiastique.
Selon les contextes, plusieurs types de prononciation peuvent être d'usage et légitimes.
On en a parlé dans un long fil de 2017,
ICI
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