Bonjour vistemboir2,
D'une part, l'automne 1962, dans l'Eglise catholique, a précédé de cinq années le printemps 1968, dans le monde contemporain.
D'autre part, bien des catholiques "soixante-deuxarts" étaient, hier, ou sont, encore aujourd'hui, avant tout des modernistes, en matière religieuse, et non avant tout des progressistes, en matière morale ou sociale.
Cela n'a pas fait d'eux des catholiques, ou des néo-catholiques, beaucoup moins rigides et sectaires, contre les catholiques traditionnels et contre la Tradition catholique.
Dans l'Eglise catholique, le modernisme "soixante-deuxart" a même commencé à survivre à la diminution puis à la disparition du progressisme soixante-huitard dès la fin des années 1970 ou le début des années 1980, dans le cadre d'un expansionnisme considérable, en matière de dialogue interconfessionnel et de dialogue interreligieux, qui est bien d'inspiration moderniste "soixante-deuxarde", mais qui n'est pas d'inspiration progressiste soixante-huitarde.
Par ailleurs, le progressisme soixante-huitard a été ou, pour le moins, s'est voulu "anti-système", même si cette approche n'a pas duré bien longtemps, alors que le progressisme actuel est, au contraire, extraordinairement présent au coeur du système, au point d'en être, à travers plusieurs éléments, l'idéologie officielle.
Sous cet angle-là, encore une fois avant tout en matière religieuse et non avant tout en matière sociale, d'une part le pape François est tout sauf un contestataire du désordre établi, d'autre part ce sont les catholiques traditionnels qui sont, ou qui peuvent être, les véritables contestataires de ce désordre établi, établi à grands renforts de confusionnisme ou de consensualisme inclusiviste et oecuméniste soixante-deuxart montinien puis, surtout, post "soixante-deuxart" wojtylien.
Bonne journée.
Scrutator.
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