Scrutator, lorsque vous dites : "Mais vous semblez confondre, dans un même ensemble, l'intégralisme, l'intégrisme et l'intégrité, alors que bien des catholiques essaient, eux-aussi, d'être intègres, mais ne sont absolument pas intégristes, et alors que l'intégralisme a été prôné, encore plus après 1945 qu'après 1930, par des auteurs qui, précisément, étaient opposés au progressisme, mais aussi à... l'intégrisme."
C'est sûrement très bien, mais trop subtil pour moi, il me semble que vous utilisez trois mots d'une racine commune qui veulent dire autre chose, j'essaie de vous suivre, mais là où je décroche complètement, c'est entre la différence de 1930 et 1945, je suis trop jeune pour avoir connu cette époque et les débats ecclésiastique de ce temps ne m'intéressent pas tellement, désolé.
Vous pointez aussi du doigt ce que je dis être la foi du charbonnier qui est humainement compréhensible mais techniquement contradictoire, donc je précise juste ce qui suit : "Je crois à tous les dogmes de foi sans me poser trop de questions, j'aime les choses simples". Je pensais qu'il s'agissait là de la foi du charbonnier, peut-être que le terme n'est pas approprié.
Meneau : Pour le terme d'intégriste, c'est comme ça que je me défini en public, ce n'est ni courageux, ni pour tenter de convaincre, c'est juste que j'ai remarqué qu'en me désignant ainsi avant que les autres le fassent, ça me fait gagner du temps. Ceux qui veulent poursuivre la conversation savent immédiatement à quoi s'en tenir, ceux qui en sont incommodés se tirent et je ne perds aucune énergie à vouloir faire boire un âne qui n'a pas soif.
Et je reste à ma place, je n'ai pas reçu mission de l'Eglise d'évangéliser les mécréants, j'ai simplement reçu mission de transmettre la foi à ma famille, et pour l'instant, ça fonctionne (l'aîné a 28 ans et le cadet 13), donc comme le belge de Coluche devant la machine à distribuer du coca : Tant que je gagne, je joue ;-)
En passant, j'aime bien aussi utiliser le mot de "mécréant", je trouve que c'est des mots qui sonnent clair, je peux le dire facilement à n'importe qui, ça percute direct.
Le plus drôle dans toute cette histoire, c'est que je n'ai pas l'impression que les gens me fuient. Ceux qui acceptent de parler clair restent, et ceux qui tournent les talons... ben bon débarras, j'ai sans doute gagné un bon quart d'heure de circonvolution qui auraient abouti au même résultat.
Avec les miens je fais des efforts de pédagogie, mais avec les quidams j'estime que ce n'est pas mon rôle.
Donc tout va bien ;-)