Bonjour Davidoff2,
Bien entendu, chaque être humain a le droit de se définir comme il l'entend, à l'égard des autres, vis-à-vis de lui-même, etc.
En outre, bon courage et bonne chance, si vous voulez transformer la notion d'intégrisme en une notion à connotation positive...
Mais vous semblez confondre, dans un même ensemble, l'intégralisme, l'intégrisme et l'intégrité, alors que bien des catholiques essaient, eux-aussi, d'être intègres, mais ne sont absolument pas intégristes, et alors que l'intégralisme a été prôné, encore plus après 1945 qu'après 1930, par des auteurs qui, précisément, étaient opposés au progressisme, mais aussi à... l'intégrisme.
Par ailleurs, vous dites croire de la foi du charbonnier, et vous dites aussi croire à l'intégralité de la foi et des dogmes de l'Eglise. Humainement, cela peut se comprendre, mais techniquement, pour ainsi dire, c'est quasiment contradictoire, car pour pouvoir croire, en connaissance minimale de ce qui est en cause, à l'intégralité de la foi et des dogmes de l'Eglise, la foi du charbonnier n'est sûrement pas suffisante.
En revanche, on ne peut que vous suivre sur la dangerosité de l'auto-limitation, effective ou éventuelle, du catholicisme traditionnel, dans le domaine ou sur le terrain "linguistico-liturgique".
C'est cela, surtout quand c'est perçu ainsi, depuis l'extérieur du catholicisme traditionnel, qui risque fort de faire passer le catholicisme traditionnel pour un courant nostalgique, sinon folklorique, et pour une "sensibilité" catholique parmi d'autres, également voire encore plus légitimes que le "traditionalisme".
Dans cette affaire comme dans d'autres, presque tous les mots sont piégés, mais le pontificat actuel, s'il continue à se dérouler le long de la ligne de pensée qui est à l'ordre du jour depuis mars 2013, devrait pouvoir apporter un peu de clarté, car un catholique vraiment traditionnel ne sera jamais périphériste et synodaliste, d'où le motu proprio TC...
Bon dimanche.
Scrutator.