Cet ouvrage, je l’ai lu. Il m’a beacoup appris sur les antécédents préconciliaires des dérives qui ont suivi Vatican II.
J’ai surtout été frappé par les tempéraments des uns et des autres : par exemple M. Lemaire, de Paternité, qui éduquait ses enfants à domicile et répandit beaucoup d’effort et d’encre à dénoncer les dérives théologiques et catéchétiques des années 1950 en France, m’a rappelé tel ou tel écrivain/conférencier/bloggeur de notre propre génération: fougue intarissable et parfois un certain manque de tact envers NNSS les évêques…
Mais le lecteur de langue anglaise que je suis a également noté l’aspect franco-français de ce livre : nous y sommes bien en France, charentaises au pieds, avec quelques petits sauts frileux en Italie. Pour ne donner qu’un exemple, le traitement accordé à Michael Davies, le grand résistant de langue anglaise quoique lui-même gallois – dont, d’ailleurs, Y. Chiron a fait un Anglais… mais les Français sont notoirement flous à ce sujet. M. Davies fut le pilier de la résistance liturgique dans la sphère anglophone des deux côtés de l’Atlantique, avec maintes publications, pamphlets et conférences. Il est juste de dire que tout l’édifice intellectuel anglophone érigé pour la défense de la messe traditionnelle s’est bâti sur les épaules de ce géant. Cependant, il ne mérite ici que deux mentions (pp. 382 et 384), et uniquement en sa qualité de président de la Fédération internationale Una Voce.
Pour une recension anglophone plus détaillée, je ne puis que diriger le lecteur vers celle qu’a publiée l’excellent Stuart Chessman.
Bien à vous,
Eucher
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