On attribue à un Concile de Carthage (celui de 418), la justification du baptême des enfants (2ème canon). Ce concile traita la question du péché originel. La logique du raisonnement mène bien à cela.
Le 3ème canon est moins d'actualité aujourd'hui.
Dans tous les cas, à cette époque le baptême des enfants faisait polémique, donc était pratiqué par endroits, et pas ailleurs. La pratique a mis un certain temps à s'imposer, surtout quand des pans entiers de la population n'était pas chrétiens.
Depuis, les choses ont un peu évolué.
Nous avons l'instruction de la CDF : Pastoralis actio du 20 octobre 1980.
Puis surtout une note claire de la Commission théologique internationale, datant de 2007.
Cette dernière remise Saint Augustin dans son contexte.
Une dernière chose enfin : ce sont bien le parrain et la marraine qui se voient traditionnellement attribuer une responsabilité dans l'instruction religieuse de l'enfant. En particulier l'explication du Credo et du Pater. La tradition de récitation obligatoire du Symbole et de l'Oraison dominicale chez le néophyte, a été remplacée, lorsqu'il s'agit d'un jeune enfant, par la même récitation par le parrain et la marraine, charge à eux de l'en instruire en temps utile.
On trouve des mentions de ce genre dans les ouvrages religieux français des XVIIème et XVIIIème siècles.
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