La FSSPX a aussi parfois fait fuir des fidèles (il suffit de voir certains prêtres dont certains ont été des calamités) et sert de repoussoir, même dans le monde traditionnel.
Oui, nous connaissons tous des tarés, il s'en rencontre dans toutes les mouvances de l'Eglise.
Ceux de la FSSPX ne sont pas pires que certains progros que j'ai subis dans les années 80, quand je bouffais du
Pierres Vivantes en tranches fines et de l'
Ecoute et Vois à l'entonnoir.
C'est le genre qui change, c'est tout. Entre un taré raide comme un passe-lacet qui vous explique qu'il ne faut pas lire
Astérix parce que les formes de certains personnages féminins sont trop suggestives et un taré à collier de barbe, vulgaire et gras du bide, qui vous fait fracasser les statues de l'église paroissiale pendant les séances du patro, c'est quoi le pire ?
Si la FSSPX rayonnait plus, c'est elle qui marcherait sur Rome et tiendrait en respect tout le monde. Ce n'est pas le cas. Ecclesia Dei ne serait jamais développé sans cette déception que la fraternité a suscité.
La FSSPX rayonne. La moyenne d'âge de ses membres montre qu'elle attire les vocations. Ses apostolats sont présents dans le monde entier et elle se porte plutôt bien, en regard des congrégations autrefois florissantes et qui sont à peu près toutes -en Europe du moins- subclaquantes.
Les instituts ED se sont développés (moins que la FSSPX, d'ailleurs), non sur une quelconque déception qu'aurait suscitée celle-ci, mais parce qu'étant canoniquement réguliers, ils ont pu développer leurs apostolats avec l'appui de certains évêques et le soutien d'au moins un pape.
Mais la situation actuelle montre que cette régularité chèrement acquise apparaît de plus en plus pour ce que les modernistes en ont fait : une étape vers la normalisation.