1) que c'est un défaut d'autorité qui pousse certains à utiliser la violence, comme pour se rassurer eux-mêmes. Mon père n'a jamais usé de violence et c'était quelqu'un que tout le monde, dans la famille ou au travail, respectait, écoutait, voire admirait. Les violents ne sont pas respectés, ils sont craints, c'est bien différent. Il y a une différence notable entre "être en autorité" et "être autoritaire".
2) j'ignore si, statistiquement parlant, il y a plus ou moins de cas de violence conjugale et parentale dans les milieux tradis ou religieux qu'ailleurs. Je penserais que ce doit être sensiblement la même chose dans une même aire culturelle. Ce qui est plus vicieux, c'est le fait de justifier cette violence au nom de la religion ou en s'appuyant sur des citations bibliques ou coraniques. Cela induit une forme de chantage religieux très malsain. Quand une petite fille de trois ans corrige ses poupées en leur donnant la fessée et en les mettant avec colère en "enfer" dans un lieu qu'elle désigne ainsi, elle n'a pas inventé cela toute seule. Elle évacue ses frustrations et ses craintes de petite fille et reproduit ce qu'elle vit ou voit. Quand on a soi-même été élevé à coups de trique et au martinet, on pense que c'est la seule bonne manière d'élever les enfants.
3) Moi aussi, j'ai entendu souvent prêcher sur le "Maris, aimez vos femmes", mais d'une manière que je qualifierais d'idéaliste, même romantique. Rien à voir avec la violence conjugale, ses causes et ses conséquences. Dans sa relation avec l'Église, Notre-Seigneur est aux antipodes de ce qu'un mari violent et contrôlant peut être. Vous croyez qu'Il laisserait faire le cirque actuel si ce n'était pas le cas?
Union de prières,
Balbula
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