femme, avec un sous-entendu crasseux... Démonstration est faite que la remarque visa juste.
Le mâle dominant est assez répandu dans certains milieux.
Il est très facile d'admirer sa progéniture quand on n'a pas passé de temps à repasser le linge, à les habiller, à les conduire à la musique après les avoir pris à l'école, à préparer le repas, à faire les courses, ...
Ce cas de figure est très répandu, hier comme aujourd'hui.
Les couples font bien comme ils veulent, mais on met très tôt dans l'esprit que l'homme va ouvrir la bouteille de Porto à Monsieur le curé, tous deux assis dans leur Voltaire, pendant que les garçons jouent au ballon, pendant que la femme, à peine arrivée, part au fourneau avec ses filles.
On trouvera bien des maris pour dire que leur bien-aimée ne veut pas d'eux dans leur fourneau.
Je précise que toutes les familles catholiques nombreuses n'ont pas de salariée pour le ménage ou le linge.
Une femme a par ailleurs bien le droit de travailler, aussi bien que l'homme. Et là, cela coince avec beaucoup d'enfants, surtout s'il n'y a pas de grands-parents dans les parages.
Les mamans usées et fatiguées ne peuvent pas faire de pauses comme au moins un évêque de France en ce moment, encore une profonde inégalité de traitement entre clergé et laïcat... Et la culpabilité est savamment entretenue si une mère se met dans la tête qu'elle n'arrive pas à faire front.
Je conseille à Eudoxie, qui a fort à faire avec certains hommes ici (dont certains que j'apprécie), de regarder "The hours", avec la magnifique musique de Philip Glass (déjà entendable sur youtube). Et de lire aussi bien Virginia Woolf (j'imagine indexée, autrefois, mais l'Index revivra !), comme le livre de Michael Cunningham qui a donné ce magnifique film où l'on voit, notamment, une mère qui n'en peut plus de son fils unique et de son mari terne au possible qui ne voit rien. C'est une méditation sur le temps, qui ne fait pas que de nous fuir entre les mains.
Graham Greene a mis en page ce genre de mari soporifique dans "La fin d'une liaison" et d'une femme qui le trompe, tout en devenant catholique par l'intervention divine (film magnifique de Neil Jordan, avec la musique de M. Nyman).
Il y a des familles, oui, où le nombre d'enfants met en péril le couple et sa vie. Il est notoire que le premier enfant est choyé, et que le cinquième ou le septième s'éduque un peu par sa fratrie et comme il peut.
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