Comme le disent vos contradicteurs, oui, il y a des cas de violence conjugale et de violence paternelle partout, mais la situation des familles tradies est particulière. Une femme tradie violentée, qui se fait traiter comme une bonniche par son mari, voire comme une esclave, qu'il isole de sa famille et de ses amis pour ne pas pas qu'elle puisse parler, ou qui voit ses enfants violentés, n'a guère de recours sans craindre pire. Si elle fait une plainte à la police, si elle consulte les services sociaux, elle sait très bien qu'elle risque de faire placer ses enfants dans des milieux qu'elle ne souhaite pas. Ces services vont tout de suite monter en épingle le fait que c'est une famille catholique et tradie et vont s'en servir contre elle et ses enfants. Les prêtres sont en général très frileux dans ces cas-là et n'osent pas non plus intervenir, si tant est qu'ils ne trouvent mille excuses au mari ou qu'ils mettent en doute ce que dit la femme. La mère de famille nombreuse n'a souvent d'autre choix que de supporter et d'essayer de ménager le chou et la chèvre pour limiter les dégâts, mais ce n'est pas étonnant qu'elle s'épuise et qu'elle finisse par craquer. Cela est véritablement un tabou et cela touche toutes les classes de la société. Je connais des pères catholiques et tradis de toutes les tendances qui exercent des professions libérales, des agriculteurs, des ouvriers et des chômeurs qui ont fait subir à leur femme et à leurs enfants des vies terribles et qui se justifient avec de beaux prétextes.
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