D'accord avec vous sauf sur un point qui me paraît fondamental et au risque de me faire atomiser. Vous écrivez:
Les évêques semblent ignorer que l'Eglise catholique a toujours connu des rites différents en son sein sans que l'on parle pour autant de division.
C'est vrai, mais l'existence de ces rites avaient deux causes:
- Soit ils étaient liés à une région (au sens large)
- Soit ils étaient liés à un ordre monastique (dominicain, etc...)
Je laisse de côté les rites permis par St Pie V ayant plus de deux cents ans lors de la promulgation du missel tridentin.
Or, dans notre cas, il s'agit de deux formes du même rite romain et dont la survivance officielle n'aurait pour cause ni la région, ni un ordre monastique mais une "sensibilité" (ou charisme comme il est relevé dans le document).
Cette approche, qui pourrait faire croire à une Eglise à la carte (comme le document le mentionne également) est nouvelle et très individualiste et donc clairement pas à cautionner.
Au risque de répéter cela à l'infini, cela demeure le noeud du problème qui est bien soulevé dans le document qui s'interroge sur l'adhésion des fidèles VOM à l'esprit de SP.
Même si rien n'est tout blanc ou tout noir, la raison d'être un fidèle VOM, en tous cas la plus défendable, est de considérer le NOM et la catéchèse qui va avec comme mauvais et donc de l'éviter autant que possible. La moins bonne raison serait une question de sensibilité qui elle est, à mon sens, indéfendable.
On demeure en plein dans l'ambiguïté dont il a été dit que l'on n'en sort qu'à son détriment (ce dont je ne suis pas convaincu).
Je laisse les internautes plus érudits compléter ou infirmer.
Leopardi