"Couvrez ce sein que je ne saurais voir: - Par de pareils objets les âmes sont blessées, - Et cela fait venir de coupables pensées."
Le Tartuffe ou l'Imposteur.
L'histoire montre depuis que d'avoir occulté la Seconde Pornocratie a un effet boomerang particulièrement violent aujourd'hui.
Je partage votre inquiétude sur la foi ébranlée par la vague (marée ou tsunami)- réelle celle-là - de boue, d'excréments, de crimes qui déferle depuis 20 ans au moins avec des ressacs brutaux.
Mettre un masque n'est pas, à mon sens, la réponse adéquate : le virus est là, il passe à travers. C'est participer à l'imposture, se rendre complice tacite des crimes commis.
Sur le Forum, il y a les égouts nauséabonds, il passe aussi bien d'autres exemples et débats qui amènent à confronter la foi avec son incarnation actuelle et comment nous pouvons résister au vortex du désespoir.
Pas facile aujourd'hui je vous l'accorde et le choc de la Seconde Pornocratie est très rude à encaisser.Le Forum est le reflet de la vie de l'Église dans ce qu'elle a de meilleur, dans ce qu'elle a de pire.
A nous de stimuler nos défenses immunitaires spirituelles contre les assauts implacables du Malin. Mais vous ne ferez pas disparaître le mal avec un bâillon ou un bandeau.
Paul VI le disait bien dans son homélie du 29 juin 1972 qui semble contemporaine :
" Devant la situation de l’Église d’aujourd’hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu. Nous voyons le doute, l’incertitude, la problématique, l’inquiétude, l’insatisfaction, l’affrontement. On n’a plus confiance dans l’Église. On met sa confiance dans le premier prophète profane venu qui vient à nous parler de la tribune d’un journal ou d’un mouvement social, et on court après lui pour lui demander s’il possède la formule de la vraie vie, sans penser que nous en sommes déjà en possession, que nous en sommes les maîtres. Le doute est entré dans nos consciences, et il est entré par des fenêtres qui devraient êtres ouvertes à la lumière. La critique et le doute sont venus de la science, laquelle pourtant est faite pour nous donner des vérités qui non seulement ne nous éloignent pas de Dieu, mais nous le font chercher encore davantage et le célébrer plus intensément. Les savants sont ceux qui courbent la tête, qui s’interrogent le plus douloureusement. Ils finissent par dire : « Je ne sais pas, nous ne savons pas, nous ne pouvons pas savoir ». L’enseignement devient source de confusion et de contradictions parfois absurdes. On célèbre le progrès pour pouvoir ensuite le démolir par les révolutions les plus étranges et les plus radicales, pour renier toutes les conquêtes, pour redevenir primitifs après avoir tant exalté les progrès du monde moderne. Dans l’Église également règne cet état d’incertitude.
On croyait qu’après le Concile le soleil aurait brillé sur l’histoire de l’Église. Mais au lieu de soleil, nous avons eu les nuages, la tempête, les ténèbres, la recherche, l’incertitude."
(version reprise de La Porte Latine).
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