Si vous aviez lu l'article de Ouest-France que j'ai mis en lien vous le sauriez :
"Le mot de « péché » relève du vocabulaire religieux. Un croyant emploie le mot de « péché », quand il est question de « mal » ou de « faute », dans la société civile.
Le pécheur est celui qui fait librement le mal tout en ayant conscience de le faire. La question posée par Mgr Lalanne est de savoir si la commission d’un acte délictueux ou criminel, est un « péché » si la personne n’a pas conscience de la gravité de son acte.
D’un point de vue purement théologique, la question peut se poser. Il n’en est pas moins vrai que ce débat-là est totalement inaudible, sinon ambigu. C’est que dit la ministre de l’Éducation nationale."
Ce que confirme la réponse de Mgr Lalanne :
« C’est un mal profond. Les choses sont très, très claires. Est-ce que c’est un péché ou pas ? Je ne sais pas et ça peut être différent suivant chacun. Donc on ne peut pas généraliser. »
« La difficulté, c’est quelle conscience la personne a de ce mal ? Comment elle s’en sent responsable ? […] Quand on commet un péché, on a conscience qu’on blesse la relation à l’autre et qu’en blessant la relation à l’autre, on blesse la relation avec Dieu », explique-t-il.
« On est dans l’ordre du péché, mais est-ce que cet homme est pécheur au sens strict du terme ? Je ne peux pas le dire, à chaque fois, on ne peut pas parler de façon générale », a conclu Stanislas Lalanne.
Même la justice séculière évalue le degré de conscience et de liberté pour juger d'un crime (ou d'un délit), sinon il n'y aurait pas de procès avec expertise psychiatrique et examen des circonstances de l'acte ni de notion d'irresponsabilité pénale dans certains cas.
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