Vous avez raison.
Cependant, il existe un cas où est prévue une dérogation : si le célébrant est "obligé" de célébrer la messe sans avoir eu la possibilité de se confesser. En ce cas il doit faire un "acte de contrition parfaite", le regret d'avoir offensé Dieu pour le motif surnaturel de l'amour de Dieu.
Prenons un exemple - totalement inventé de toutes pièces : pour la fête patronale, le curé d'un village de montagne, très isolé, doit célébrer sa messe à 18 h. Il a passé toute la journée avec ses ouailles, il a prévu de se confesser à un confrère qui doit venir à 17 h. Et le confrère ne peut pas venir. Impossible de se confesser. Et il y a toutes les ouailles autour de lui, qui voient bien qu'il est en parfaite santé. Impossible de prétexter une maladie. Et puis même, il laisserait des centaines de personnes sans messe dominicale ?
Il faut faire un acte de contrition parfaite et "y aller".
C'est ce qui était envisagé par l'expression "communion obligatoire".
Mais ça doit rester tout à fait exceptionnel.
M. l'Abbé Michel Mallet
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