Gallican, le concordat de 1801 ?
Grégoire et les évêques jureurs ne se soumettent qu’à contre-cœur à la demande du pape, et 45 des évêques réfractaires refusent carrément (certains, dont Mgr de Thémines, l’évêque de Blois « remplacé » par Grégoire, seront à l’origine des Petites Églises). Le Concordat c’est au contraire déjà la fin du gallicanisme au sens de Bossuet.
Pour le reste, Peregrinus vous a très bien répondu. L’exemple de Mgr de Thémines et de Grégoire me semble d’ailleurs illustrer à merveille cette polysémie du terme. Pourquoi ne pas commencer par expliquer ce que vous entendez par « gallicanisme » ? Cela vous éviterait de mélanger ses divers usages, ou de croire que le gallicanisme serait par nature hétérodoxe.
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