Cela finit par être gênant pour le président de la commission doctrinale etc.
J'ai suffisamment lu Luc Perrin qui cite en toute rigueur dans ses messages la FSSPX, or le corps du texte parle de Fraternité St-Pie-X (le "Sacerdotal" est tombé à l'eau).
C'est un peu comme si on parlait de l'évêque de Reims ou l'IP (en faisant croire que l'Institut Catholique de Paris n'est plus catholique, alors que ce lieu forme des étudiants à la doctrine impeccable et que tout le monde connaît le nom de son recteur, digne successeur des Baudrillart et autres Poupard...).
Par ailleurs, les déclarations négationnistes à la télévision suédoise de Williamson datent de novembre et furent diffusées le 21 janvier 2009. J'y avais vu, pour ma part, un joli travail de sape de l'intéressé. Mais les propos inadmissibles n'ont pas été tenu après la levée des excommunications. Les journalistes de la fausse croix et autres ennemis de l'Eglise n'avaient qu'à se frotter les mains : le pape allemand bénissait un négationniste. Il faut se souvenir des gens qui se pinçaient le nez. Le pape n'était au courant de rien, évidemment.
Je m'interroge vraiment sur le statut de ce "communiqué", qui est vraiment mal ficelé. Les sous-entendus du dernier paragraphe sont aussi à éclaircir, mais je pense les avoir lu sur le ton de la moquerie et du redressage de torts. Cette partie n'est pas du tout limpide. (A quand un communiqué pour pointer les paroisses et les clercs où la messe relève du grand n'importe quoi, où l'on donne des absolutions collectives hors du droit canon, où l'on ne croit pas en la Présence réelle, ou la Présentation générale du missel romain est totalement inconnue de la mafia locale ?). J'entends par mafia les laïcs qui se servent de la messe comme d'une tribune et du micro comme une scène. Mon vieux curé en civil parlait de l'évêché comme de la "mafia", et à plusieurs reprises.
Par ailleurs, l'expression "en régime chrétien" mériterait de s'y arrêter. Je connais des historiens, et pas des révolutionnaires, qui ne parlent plus aujourd'hui de "régime de chrétienté" pour parler de la France, par exemple. Je suis plus sournois, je suis partisan de ne pas reculer à ce point pour abandonner le terrain aux athées et à une religion de paix bien connue. Quand j'entends des évêques qui renoncent à parler comme les évêques d'un diocèse, héritiers parfois de 17 siècles de chrétienté, cela me désole. Ils actent leur soumission et même leur dhimittude à l'égard de la république ou des autres croyances. On dirait le président qui veut partager son siège au conseil de sécurité pour montrer sa belle âme...
Je crois que Mgr de Reims est déjà un "grand" évêque. Je vais essayer de ne pas le réduire à ce texte mal-fagoté qu'une Isabelle de G* lui aura certainement demandé sous la menace... J'aimerais savoir nos évêques libres de toute menace venant du Siècle. Le cléricalisme contre lequel lutte la fausse croix est facile à identifier : les laïcs qui se servent de leurs délégations et responsabilités pour faire avancer la déchristianisation et la crise liturgique. Je vois bien tous ceux qui veulent destituer le peu qu'il reste au prêtre ! Le prêtre doit accompagner, ne pas être au choeur, ne pas être l'homme des sacrements, ne pas être "sacré à ce point", etc.
Pour le cardinal Ratzinger et Benoît XVI, la crise est d'abord liturgique. Tout procède de là. J'aimerais que tous ceux qui parlent de Benoît XVI l'aient vraiment lu. Lire plutôt Mgr Nicola Bux que le cardinal de Vienne ou celui de New York...
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