Merci Jejomau pour ce texte.
On retrouve dans cette question la même erreur que celle de Dignitatis Humanae. Je dis ici en d'autre termes ce qu'a rappelé il y a quelques jours Maître Parfu, qu'il y a une dignité ontologique qu'il ne faut pas confondre avec la dignité opérative.
La dignité de l'homme tient à sa capacité à l'égard de Dieu (Homo capax Dei) : il est capable de connaître et d'aimer Dieu, il est fait pour l'union à Dieu.
Mais cette dignité en soi absolue peut être corrompue dans la pratique lorsque l'homme refuse d'user de cette capacité, ou qu'il la diminue par de mauvaises actions contraires à cette dignité.
C'est pourquoi il était maladroit de partir de la dignité de l'homme pour définir la liberté religieuse, et pourquoi aussi il n'est pas adéquat d'invoquer la dignité de l'homme contre la peine de mort.
Votre dévoué Paterculus
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