Si le bouddhisme porte une renonciation au désir, la tradition chrétienne, bien au contraire, s'appuie dessus.

Vouloir Dieu, c'est désirer le Souverain Bien. La concupiscence est la dans la descente de cette haute aspiration du Créateur vers la créature. Mais le Rédempteur nous donne à continuer à L'adorer dans la prévenance que l'on a vis-à-vis de Sa créature: à savoir le prochain comme soi-même. La Grâce qui peut tout n'écartera pas la tentation mais la transformera en chemin de sainteté.

Donc, si vous ressentez une violente attirance pour les femmes, en faire l'une d'entre elles un prochain à chérir tout le long de votre vie deviendra un chemin de sainteté, très fécond à tout point de vue. Le Seigneur saura quoi faire de tous les beaux fruits de votre foyer. Et vous recevrez en retour et dès ici bas (!) une pleine ration d'amitié, d'amour et de charité parce que la Grâce appelle la Grâce.

Et dans la Sainte communion, il vous faut demander l'Esprit de Conseil: "Quelle est la force de mon désir? Où sens-je que Dieu m'appelle?" Le Maître intérieur vous connait bien plus que vous ne vous connaissez vous-même: Sa volonté, c'est la nôtre mais nous ne nous connaissons pas assez. Et Il est plus grand que notre cœur et tous nos désirs. Soyez principalement dans l'action de grâce comme quoi le Puissant fait pour vous des merveilles et qu'Il se penche sur son humble serviteur. Faites-vous petit enfant. Et laissez vous guider par l'Esprit-Saint.

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