Il semble que la difficulté vienne aussi d'ailleurs. Voici.

Pour que la consécration porte ses fruits, il faut le prêtre officiant soit lui-même croyant. A défaut, par extraordinaire, la Foi de l'assemblée pourrait (à ce qu'on en lit) suppléer au manque de Foi de l'officiant.

Mais.
Quand le prêtre dit à haute vois sur les espèces : "qu'elles deviennent pour nous le corps et le sang du Christ"... Le "pour nous" sème un doute superflu.
Pourquoi dit-il ça ? Son geste ne serait-il à prendre au sérieux, qu'entre nous seulement ?

Et quand, sans confession...
Avec au mieux, de temps en temps, une célébration pénitentielle comprenant le pardon global des fautes inavouées, une absence d'engagement explicite à se corriger, et une absence de pénitence.
Quand, dans ces conditions-là, on voit une assemblée monter communier comme un seul homme.

N'est-on pas dans une situation où ni la Foi de l'officiant ni celle de l'assemblée ne semblent garanties ?

On notera peut-être que, pour l'assemblée, la contrition parfaite reste possible.
Dans cette idée, il faudrait poser à chaque intéressé la question suivante : "Savez-vous ce que c'est que la contrition dite parfaite ?"

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