…indépendamment du passage « à l’église » ?
Quid alors de la nécessité d’avoir un prêtre ayant juridiction comme témoin privilégié ?
Le même échange de consentement, lors d’un mariage civil, dans les mêmes circonstances, est réputé être un mariage dans le cas des non baptisés, et rien du tout dans le cas des baptisés, même s’ils ont oublié leur condition de baptisé. Le baptême rend donc plus difficile l’alliance matrimoniale !
Untel a été baptisé en cachette, il ne le sait pas. Son mariage civil avec une zoroastrienne est réputé légitime, jusqu’à ce qu’on découvre son baptême, et par là qu’il a vécu dans le concubinage sans le savoir, malgré les consentements et les intentions droites du concubin et de la concubine.
Cette soumission d’une réalité naturelle antédiluvienne au droit (canon) positif me laisse perplexe.
Avant telle date les mariages clandestins étaient valides. Après, ils ne le sont plus. Et on ne parle pas de licéité, mais bien de validité d’un contrat aussi vieux que l’humanité, dont les conditions sont fixés par Dieu ! Les décrets romains peuvent faire plier la nature… Ou bien Dieu redéfinit-Il le mariage quand Rome modifie une condition de validité ?
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !