Traduire, c'est interpréter. Lorsqu'on traduit un texte, il faut toujours faire des choix.
La message initial de Mboo parlait d'une prédication pendant laquelle il est impossible de lire les notes. La traduction que vous avez entendue est la traduction officielle de l'Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (AELF). Cette traduction est faite spécialement pour la liturgie et pour la proclamation orale au risque de s'éloigner parfois de l'original.
Une autre traduction fera des choix différents. Mais la traduction doit s'adapter au lectorat. Une Bible pour chercheurs pourrait présenter les variantes textuelles, les évolutions historiques du texte, les problèmes de traduction. Une autre Bible les interprétations théologiques. Une autre les interprétations spirituelles... Et ainsi de suite... Chercher à écrire une Bible avec l'ensemble des interprétations, c'est mettre une note de bas de page (longue de dizaines de lignes ou de pages) sur chaque verset. Cela serait illisible. Il y a des livres entiers écrits sur une seule péricope, sur quelques versets...
La difficulté du travail de traducteur est de rester sur la ligne de crête entre la fidélité aux textes et la compréhension du lecteur. Vincent F a raison, l’Église recommande la lecture de la Bible avec les commentaires approuvés. Mais nous pouvons aller plus loin, l'Eglise recommande de lire la Bible et de l'étudier...
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