sauf peut-être la période 1962-1967 de sa présidence avec la dissuasion nucléaire, la sortie de l’Otan, sa politique d’indépendance par rapport aux Américains, etc. Pour le reste, il n’y a honnêtement pas de quoi pavoiser.
Sur le fait d’être dans le camp des vainqueurs, il y avait d’autres possibilités (Giraud, Weygand, Darlan, Pétain lui-même s’il avait su prendre le coche en 1944 et aller au-devant des Américains), sauf que De Gaulle les a tous écarté voire éliminés. Avec Giraud ou Darlan, pas de communistes.
Quant à la guerre d’Algérie, on peut arguer qu’il n’y avait plus rien à faire, mais il reste trois objections au « génie » de De Gaulle :
- Perdre politiquement une guerre que l’on a gagnée militairement révèle-t-il un grand politique ?
- Pourquoi, mais pourquoi donc donner l’Algérie (affublée du Sahara qui plus est) au désastreux FLN alors que des alternatives plus fréquentables existaient ?
- Surtout, le fait d’avoir cautionné des massacres (5 juillet à Oran, plus globalement, tous es pauvres Harkis impitoyablement laissés sur place)
Votre De Gaulle n’a pas arrêté de faire dans la compromission, avec les communistes, les franc-maçons qu'il a restaurés en 1944. Cet homme a beaucoup de sang sur la conscience pour un résultat minable : nous ne sommes pas loin de Colombey les deux mosquées et le monde hédoniste d’aujourd’hui procède de deux événements fondateurs majeurs hérités de la France de De Gaulle : mai 68 et la pilule.
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