Vous savez, il me semble que j'avais raison par BK 2017-10-19 20:27:32 |
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Il me semble que j'avais raison :
- pour Jean XXII (d'après les témoignages unanimes de l'intéressé comme de ceux qui le pressaient de trancher parmi les opinions qu'il ne faisait que rapporter - après m'être fait copieusement injurier et accuser de n'avoir aucun sens de la méthode historique) ;
- pour Honorius et Libère, de l'aveu des Pères de Vatican I, de Pie IX et Benoît XV et même du cardinal Journet.
Une fois qu'on n'a plus d'exemple ayant l'ombre d'une vraisemblance de papes ayant versé dans l'hérésie, on en vient à essayer d'appuyer sa thèse sur des législations discutées.
C'est un peu mieux que de prétendre avoir une méthode et une sûreté de jugement supérieure aux Pères de Vatican I, mais guère.
Vous-même vous gardez bien d'articuler votre thèse aux enseignements "consistants" que j'ai donnés des papes de Pie IX à Pie XII.
Je vous rappelle mes trois thèses :
- Un don personnel à Pierre,
- Une promesse infaillible du Christ,
- Un charisme reçu directement de Dieu.
Et vous m'accusez de m'esquiver... c'est facile.
Pour ma part, je tiens que l'Eglise subsistant absolument la même qu'aux temps apostoliques (Pie XI), et les temps apostoliques s'étant déroulés sans réaliser le moins du monde l'hypothèse que vous vous acharnez à essayer de défendre, votre thèse n'a pas la moindre plausibilité.
Après, voyez-vous, je n'ai actuellement pas le temps de me pencher sur le cas de la bulle de Paul IV - votre ultime bouée de sauvetage.
Je vous invite à vous repencher sur les fils dans lesquels des liseurs davantage intéressés par la question sont intervenus. Par exemple ici.
Mais je vous le redis :
L'Eglise ne peut pas être plus solide que son fondement.
Or l'Eglise est assurée - via la promesse faite à Pierre - que les Portes de l'Enfer ne prévaudront pas contre elle.
Via la promesse faite à Pierre, j'y insiste.
Par conséquent, votre thèse n'a pas la moindre chance d'être vraie.
Ni pour l'Eglise, ni pour Pierre, ni pour Pierre en ses Successeurs.
J'ignore à ce stade où se situe votre erreur - dans la traduction des textes que vous citez, dans la lecture que vous en faites, ou dans la portée que vous leur donnez.
J'y reviendrai peut-être quelque jour, mais jusqu'à présent, voyez-vous cette question ne m'a pas paru suffisamment digne d'intérêt pour que j'y consacre ne serait-ce qu'une paire d'heures : au fond, vous essayez d'invalider les Paroles du Christ.
Dans l'accomplissement ininterrompu de cette mission, l'Eglise pourra-t-elle manquer de force et d'efficacité, quand le Christ lui-même lui prête son assistance continuelle: " Voici que je suis avec vous, tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles " (Matth. XXVIII, 20) ?
Il est, par conséquent, impossible, non seulement que l'Eglise ne subsiste aujourd'hui et toujours, mais aussi qu'elle ne subsiste pas absolument la même qu'aux temps apostoliques; - à moins que nous ne voulions dire - à Dieu ne plaise ! - ou bien que le Christ Notre Seigneur a failli à son dessein ou bien qu'il s'est trompé quand il affirma que les portes de l'enfer ne prévaudraient jamais contre elle (Matth. XVI, 18).
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