Sur notre forum, ce débat est ancien.
De nos jours les "fiancés" (ou candidats au mariage ?) savent parfaitement bien à quoi ça les engage du point de vue catholique : fidélité à vie et chercher à avoir des enfants.
Dans la culture occidentale, ces deux objectifs-là sont généralement connus, parmi les catholiques et mêmes les autres, car ces objectifs sont d'une rare et limpide simplicité.
Les mariages contractés dans ces conditions semblent donc valides.
Ceci dit, dans la mentalité contemporaine, on a atrophié la loyauté et hypertrophié la sincérité. C'est là que la bât blesse.
Au moment du mariage, les fiancés sont sincères. Et moment de divorcer, les époux sont encore sincères.
Ils pourraient, en plus, être loyaux. Mais ça supposerait un gros effort de chacun des conjoints et on leur tellement peu enseigné cette valeur-là qu'il y en a toujours bien un des deux qui se contente d'être - de nouveau - sincère.
Le vrai problème serait donc l'éducation à la rigueur morale. Et là, on est mal parti.
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