Moi, voyez-vous, Très Saint Père, j'utilise le missel romain en sa forme ordinaire.
Mais c'est au nom du Concile Vatican II que je considère que la forme extraordinaire doit être maintenue tant que la forme ordinaire n'aura pas été améliorée de façon à devenir conforme aux vœux des Pères Conciliaires.
Car ceux-ci - ont-ils été guidés par l'Esprit-Saint, oui ou non ? - ont écrit au N° 23 de Sacrosanctum Concilium :
Enfin, on ne fera des innovations que si l’utilité de l’Église les exige vraiment et certainement, et après s’être bien assuré que les formes nouvelles sortent des formes déjà existantes par un développement en quelque sorte organique.
Si l'on avait respecté cette norme - édictée sous la motion de l'Esprit, oui ou non ? - alors vous auriez raison, Très Saint Père.
Mais comme la réforme accomplie sous l'autorité de Paul VI n'a pas respecté cette norme, que pourtant ce même Paul VI a lui-même promulguée, il est nécessaire et vital pour l'Eglise que demeurent vivantes les anciennes formes liturgiques, afin que la réforme des nouvelles puisse se faire par enrichissement mutuel entre deux formes vivantes.
Votre dévoué Paterculus