Cher Luc Perrin,
Vous critiquez vertement la signification "révolutionnaire" qu'aurait cette décision du pape. Vous me semblez raisonner comme si les progrès de la médecine n'existaient pas. Aujourd'hui grâce à la médecine, on peut maintenir en vie très longtemps des personnes dans un état pas très éloigné de celui d'un légume. Nulle exagération ici, et les débats sur les soins palliatifs ou même sur l'euthanasie ne naissent pas de rien mais de la réalité.
Bref, Benoît XVI a choisi, alors qu'il est encore pleinement libre et en pleine conscience, d'abdiquer. Il connaît son état de santé. Supposons qu'il ait pu vivre encore quinze ans, dans un état de très grande faiblesse. Cela n'aurait-il pas été bien pire pour l'Eglise ?
Il y a encore cinquante ans, l'état de grande faiblesse d'une personne âgée ne durait pas longtemps. Aujourd'hui, et a fortiori pour un pape avec les meilleurs médecins, cela peut durer très longtemps.
Benoît XVI n'a-t-il donc pas choisi la meilleure (ou la moins mauvaise) solution ?
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