Effectivement nous souhaiterions que la forme extraordinaire se développe plus rapidement. Vous évoquez deux questions bien distinctes.

Pour ce qui est de la question des "ghettos" ils sont à la fois notre force et notre faiblesse. La forme extraordinaire a survécu depuis 1/2 siècle en très grande partie grâce aux communautés traditionnelles qui ont défendu avec grand courage leur foi à travers la question liturgique. Aujourd'hui il n'est pas question de remettre en cause l'existence de ces communautés, bien au contraire, mais elles doivent servir de référence pour toutes les paroisses. Depuis le MP le nombre de messes extraordinaires célébrées par des prêtres diocésains ne cesse d'augmenter, certes lentement mais régulièrement... Tout cela n'est qu'une question de temps. Les curés et les fidèles des paroisses ordinaires doivent apprendre à (re)découvrir se trésor que nous offre l'Eglise. Pas à pas, à force de patience, de persévérance et de charité, les barrières tomberont.

Pour ce qui est de la célébration par le Pape d'une messe selon la forme extraordinaire, nous la souhaitons comme vous. Prions pour que cela se fasse. Il faut cependant noter la multiplication de célébrations de la messe traditionnelle par des évêques et des cardinaux. La banalisation voulue par Benoit XVI est en route. Par notre rencontre annuelle, à l'occasion de laquelle Mgr. A. Schneider célébrera la messe dimanche à 11h15 à ND du Lys à Paris XV et par les contacts que nous entretenons en France, à Rome et à l'étranger avec de nombreux prélats, nous espérons participer à notre place à cette banalisation.

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