Chers amis,

Tout d'abord, bravo pour votre investissement, et première question, où je me fais un peu l'avocat du diable (mais suis de tout coeur avec vous, que les choses soient claires)...

J'observe avec intérêt que le colloque, après trois ans de tenue à Versailles, migre enfin vers la capitale : est-ce une volonté de donner une audience plus large aux échanges, un désir de voir plus de monde venir, l'accès étant plus facile...?

Trouver des lieux ne doit pas être facile, d'un point de vue financier ou diplomatique, toutes les paroisses, voire le diocèse malheureusement peut-être, n'étant pas toujours très chaudes pour accueillir ce congrès. Je pense donc que vous avez pris la première paroisse qui vous a ouvert chaleureusement ses portes, plutôt que de démarcher d'autres dans des arrondissements moins connotés, souvent en vain, perte de temps et d'énergie.

Mais ne craignez-vous pas que cette localisation dans le XVIème, après celle de Versailles, conforte les opposants ou les réticents à la diffusion de la liturgie traditionnelle en paroisse dans l'idée qu'elle n'attire que des milieux favorisés et un peu vieille France ? C'est parfois l'argument implicite opposé aux groupes de demandeurs, comme quoi le public du secteur, classe moyenne ou populaire ne peut vivre sa foi dans ce "truc" surranné, juste bon pour quelques nostalgiques maurassiens et néo-pharisiens.

En vous remerciant de votre réponse, et en vous félicitant pour votre investissement. Bien cordialement,

Aétilius (qui en profite pour vous souhaiter une très bonne année 2012)

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