Sous l'effet de développements liturgiques, mais aussi d'une certaine imitation à l'égard des latins, il existe des prières silencieuses. Je parle par rapport à ce que je connais chez les syriaques-catholiques. Les prières sont dites à voix basse et ne sont pas indiquées dans le rituel.
Effectivement, c'est l'iconostase qui a tenu lieu de silence chez les orientaux. Et je suis d'accord pour dire qu'il n'y a pas eu de "mystique" de la langue non-vernaculaire (le terme de "langue sacrée" me paraît plus suspect en raison du fait que le catholicisme n'a pas de langue sacrée en tant que telle, même s'il a des convenances avec certaines langues mortes).
Certains orientaux se sont mis assez tôt au vernaculaire: les melkites assez tôt, peu après les invasions arabes en Orient, les roumains au 19ème siècle (le slavon suggérait une allégeance aux russes et à Moscou) et les syriaques-catholiques au début du 20ème siècle. C'est dire que la question du vernaculaire a été moins taboue et, en tout cas, moins explosive que chez les latins...
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