En soi, la version "dialoguée" de la messe peut se discuter: elle n'est pas inéluctable en ce sens que ce n'est qu'à partir des années 30 qu'elle est pratiquée et qu'elle va se répandre. Mais la meilleure preuve qu'elle n'a rien d'inéluctable est qu'elle n'est pas pratiquée partout. Même au Royaume-Uni, la messe tridentine n'est pas "dialoguée", tant à Brompton Oratory que dans les chapelles de la FSSPX. On reste dans le cadre d'un usage, relativement répandu, mais contesté. On dit aussi qu'il n'y avait pas de messe dialoguée à Rome en 1959 ! Je peux aussi renvoyer aux Etudes des années 1950 : un article rappelle que dans l'église du Gesù , il n'y a pas de messe dialoguée.
Il peut y avoir débat et autant s'en réjouir. Elle peut effrayer, comme elle peut aussi rapprocher. Le point faible de la messe dialoguée est que plus on s'éloigne de l'autel, plus la participation des fidèles aux répons devient irrégulière.
La seule difficulté est que dans bon nombre de pays, c'est la version "dialoguée" qui prévaut, quel que soit l'institut et le pays, si l'on exclut les pays dits anglo-saxons.
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