Merci de vos expressions.

En effet votre moine éclaire ce que nous ressentons dans cette ambivalence d'être souffrant pour autrui, et calme dans la main de Dieu.

Le corps est le tableau de bord de l'âme : quand l'âme n'est pas bien vue, n'est pas entendue, quand sa douleur est mal perçue, ou niée, ou enfouie, ou transformée par une pensée qui la distord, elle devient souffrante.

Quand elle trop souffrante pour ses forces, elle transmet au corps, par ce que lui a plus de moyens de crier la douleur de l'âme, de la rendre évidente, de la faire voir pour qu'on s'en occupe, en la regardant pour ce qu'elle est et qu'elle dit.

On peut ainsi comprendre que la douleur vient de notre mauvaise manière de vivre (de manger, de penser, d'organiser la vie).

Et les autres douleurs ? celles qui font souffrir dans les autres cas : accident, ou maltraitance, ou tares héritées ? Ne sont-elles pas le fait d'âme en communion sacrée ? Cmmunion de ceux qui veulent vivre en Dieu, communion des saints. C'est plus rare ? N'importe le nombre, Dieu ne fait pas de statistiques. C'est rare peut-être, mais c'est.

Ainsi l'âme des petits agressés, torturés, ou avortés par volonté humaine. ême si nos oreilles n'entendent pas leurs mots, notre coeur entend leurs maux. Car ils ont une conscience, un coeur et une âme en Dieu. Peut-être eux aussi, eux déjà, sauvent aussi une autre âme. Je le crois. La vertu n'attend point ;les années, ni même les mois.


L'animal sent la douleur.
Mais il ne pense pas, il ne la trnasforme pas en souffrance de récolte. Il prend ce que Dieu met en lui.
Le végétal aussi.

Vous parliez de violette. Qui sait si notre regard, notre gratitude et
notre guérison ne lui est pas donnée ? Croquer une violette, gorgée de soleil, est un remède pour la respiration. Le saviez-vous ?

D'où mon bonheur tranquille et joyeux de les repérer fleuries, juste me baisser pour les sentir, admirer le velours mauve, mariage de bleu (ciel) et de rouge (terre) donc couleur de spiritualité incarnée. Ou les remercier de s'être montrées pour que je soigne mes manques physiques. Cadeau de Dieu.

Merci pour la citation de Léon Bloy. Que je ne goûte guère non plus.
Ces rencontres émaillent le récit de nombreuses personnes qui ont un jour "su" que quelqu'un avait préparé le terrain en priant assidûment. N'est-ce pas Newmann, pour une religieuse cloîtrée ? Je ne sais plus.
Il y en a plusieurs depuis des siècles.


Merci de vos lignes.
Qui soutiennent et illustrent cette citation lue il y a peu, mais dont j'ai oublié l'auteur
"Dieu est une longue vue qui permet aux âmes de se repérer de loin."

Sa création a ce regard là.
Depuis toujours, il a tout soutenu ainsi.

Avec mes bonnes salutations
Glycéra

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