Dans telle cathédrale du centre de la France, le sacristain se lamente "oh les MH ne nous permettent plus rien, ils ont mis sous clé tous les ornements anciens, les objets liturgiques anciens, pour que l'évêque mette quelque chose d'ancien lors d'une cérémonie c'est toute une histoire".
On apprend après qu'il reste assez de beaux ornements et objets 19e-début 20e pour rendre jalouse n'importe quelle paroisse traditionnelle bien équipée comme SN du Chardonnet..
Dans telle autre cathédrale le projet de stalles en verre et contreplaqué a été dégagé sans ménagement par les MH... Et pourtant le diocèse payait tout !
(Tant mieux)
En revanche les vitraux navrants de Nevers sont passés, eux...
Au niveau communal (régime général de la loi de 1905) c'est plus compliqué. Un même ABF peut faire du très bon boulot ou laisser faire du très mauvais, qu'il ait été dérangé par diverses pressions ou qu'il n'ait tout simplement pas été prévenu (ça arrive et bien plus qu'on le pense)
A ce "jeu" là, toujours dans le centre de la France, je trouve que le Loir-et-Cher a plutôt eu de la chance. Il y a même eu de belles reconstitutions (le porche en bois de l'église Saint Gervais la Foret, autant que je m'en souvienne). L'Indre et Loire, aussi.
Plus à l'ouest en Anjou, Mauges et Loire-Atlantique, beaucoup d'églises 19e et début 20e, conçues comme un tout avec les vitraux etc Les contreplaqués fleurissent mais généralement pas d'aménagements en dur.
Raser le maître autel pour faire une horreur en fer et béton comme on voit dans le Valenciennois, ce n'est pas très courant. Tout au plus on poussera le maître autel au fond ou dans le transept droit - cela se faisait déjà quand on remplaçait le maître autel. L'ancien allait à droite, et celui de droite, à gauche. En Bretagne on aime bien recycler...
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