Il n'y a pas lieu de perdre son sang-froid sur une divergence de forme.
Tous les arguments que vous donnez valaient déjà à l'époque où cela s'appelait d'Extrême-onction et vous citez vous-même les textes de l'époque qui le démontrent. On parlait pourtant d'extrême onction. C'est donc vous qui refusez l'appellation qu'a utilisée l’Église pendant des siècles, d'ailleurs à des époques où les gens recouraient bien plus facilement à ce sacrement qu'aujourd'hui.
Pour votre gouverne, le terme officiel est "onction des malades" (Canon 1003 et suivants - infirmorum en latin, dont l'acception est plus large que le français malade soit dit en passant). J'ai dit qu'à mon goût, "sacrement" n'est pas assez précis, comme si l'on voulait user d'euphémisme, "malade" est trop vague (une gastro vous rend malade) ou au contraire trop restrictif (quelqu'un qui se vide de son sang peut mourir mais n'est pas malade au sens courant du terme). "Onction des malades" répond à la moitié des objections et me convient déjà mieux. "Sacrement des malades" est euphémisant et me fait penser à "sans-emploi", "malentendant" ou "hôtesse de caisse". Mais vous ne pouvez pas dire que je refuse l'appellation de l’Église.
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